Les modules à philanthropos
Le suivi de l’ensemble des modules thématiques, incluant le travail personnel et les travaux remis aux tuteurs, est valorisé pour 12 crédits ECTS. Les travaux effectués sur trois modules au choix de l’étudiant sont valorisés chacun pour 0,5 crédit ECTS.

Où ? Institut Philanthropos
Éblouis par leurs réussites scientifiques, au point d’en être venus à croire que tout savoir véritable est de même nature que les connaissances qui leur ont si bien réussi dans la conquête du monde, les modernes vivent dans l’ignorance d’eux-mêmes. L’intelligence mythique perdue, ils croient volontiers que les monstres des légendes étaient les produits de la naïveté et de la crédulité quand ils étaient, au contraire, l’expression du savoir qu’avaient les Anciens des abîmes de leur propre cœur.

Où ? Institut Philanthropos
Nous nous attacherons tout d’abord à préciser les contours de la méthode scientifique en insistant sur sa portée et ses limites. Nous montrerons aussi quelles relations le discours scientifique entretient avec la philosophie et plus particulièrement avec l’anthropologie. Nous soulignerons la nécessité d’une articulation entre sciences et philosophie qui respecte authentiquement ces deux types de connaissances sans les confondre ni les isoler de manière radicale.

Où ? Institut Philanthropos
Ce module a pour but de familiariser les étudiants avec l’une des approches méthodologiques utilisées en sciences sociales, et plus particulièrement en anthropologie : l’approche inductive, qui contrairement à l’approche déductive, ne formule pas d’hypothèses de départ mais consiste à laisser émerger les pistes théoriques à partir des observations de terrain.

Où ? Institut Philanthropos
L’expérience du beau est paradoxale. Kant multiplie à ce sujet les énoncés tendus, presque antinomiques : « Est beau ce qui procure un plaisir désintéressé », « ce qui plaît universellement sans concept [c’est-à-dire sans qu’on puisse le démontrer] ». On peut pousser l’ambivalence plus loin en montrant à la fois la force et la fragilité du beau (une musique chérie, longtemps écoutée, finit par causer un étrange dégoût, ou encore une belle femme, qui bouleverse, n’est pourtant pas belle sous tous les angles ni à tous moments, etc.). On doit même reconnaître que la joie que procure une beauté profonde s’accompagne aussi de terreur (Rilke) ou de mélancolie (Baudelaire). Il faut enfin observer, avec Platon, que le beau ici-bas ne se présente jamais que sous la forme d’une épreuve : son appel nous saisit, nous met hors du raisonnable, et nous entraîne soit dans la folie infernale d’une jalouse possession, soit dans la folie divine d’une louange féconde.