Récital et lecture de texte
Karl Barth disait qu’au Paradis les anges jouaient entre eux du Mozart et que Dieu aimait alors particulièrement les entendre. Ce qui pourrait passer pour une simple boutade prend la forme dans le Paradis à la porte de Fabrice Hadjadj (éditions du Seuil) d’un véritable plaidoyer – pour la joie, celle du Paradis se confondant avec la joie mozartienne – où le style le dispute à l’érudition. Quoi de plus naturel que d’associer aux lettres la musique de celui qui nous « fait entendre dans la mélodie la plus simple quelque chose comme la création du monde »?
Avec Marguerite Chauvin, lecture
Cécile Madelin, soprano
Benoît de Buyer, baryton
Claire Dauguet, flûte
Loïc Brodin et Vincent Laissy, piano
Fantaisie en ut mineur k.475
Sonate en fa majeur k.332
Air de Chérubin
Sonate en mi bémol majeur k.282
« La ci darem la mano »
Final de la symphonie « Linz »
Adagio en ut pour flûte
« Alléluia »